Les arguments présentés ont tous leur légitimité, mais j'insiste sur deux points très importants.
Il faut vraiment beaucoup de cohérence lorsqu'il s'agit d'éducation à l'alimentation. Un proverbe le dit : « Pour éduquer un enfant, il faut tout un village. » Eh bien, il faut que tous les messages soient convergents, il faut de la cohérence entre tous ceux qui interviennent au titre de l'alimentation auprès des enfants. Il s'agit bien sûr de l'éducation à l'école, de l'éducation dans la famille et puis, évidemment, de tout ce qui est diffusé aujourd'hui sur les différents supports télévisuels et radiophoniques, sur les écrans en général. On me dit que le numérique ne peut être concerné par cette démarche, mais je suis convaincu que les contenus français peuvent être concernés.
Et je ne peux pas entendre l'argument selon lequel c'est au CSA que la tâche incombe, et que le législateur doit se cacher derrière son petit doigt. Il n'est plus possible d'entendre cela. Avec de telles considérations, nous n'aurions jamais fait la parité en France. On n'aurait rien fait !