L'abattage d'urgence des animaux est évidemment une préoccupation. J'ai bien entendu la demande de M. Turquois qui, à mon avis, est plus pertinente que l'autre dispositif proposé. Il y a déjà, en principe, un abattoir par département, mais ses horaires d'ouverture sont généralement moins larges qu'ils ne l'étaient par le passé. Auparavant, il existait une permanence, ce qui permettait l'abattage d'urgence des animaux même le samedi et le dimanche, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui car cela représente des coûts énormes au regard du faible nombre de cas : un ou deux, voire aucun durant ces deux jours.
J'ajoute que ces amendements ne résolvent pas le problème des animaux qui ne peuvent se déplacer, une bête qui ne peut pas monter dans un camion devant être systématiquement euthanasiée. Les abattoirs mobiles peuvent être un palliatif, accompagné de la possibilité dérogatoire qu'un vétérinaire sanitaire vienne inspecter la carcasse. Mais il s'agit là d'une mesure d'ordre réglementaire.
Je suis donc défavorable à ces amendements.