Je regrette que l'amendement adopté par la commission du développement durable soit retiré.
Nous avions déjà eu ce débat au moment au moment de l'examen de la loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt. Comme l'a indiqué le ministre, la presse agricole est très importante et elle peut jouer un rôle en matière de prescription de pratiques agronomiques et autres. Sa dépendance financière à l'égard des fabricants de produits phytopharmaceutiques constitue donc un énorme problème. Si nous n'annonçons pas une échéance à partir de laquelle ces publicités seront interdites, j'ai peur que tout continue comme avant.
Le rapporteur propose d'apposer des sortes d'avertissement, du type « cancérogène probable », à certains produits comme le glyphosate. Je ne suis pas sûre que ce soit de nature à faire changer les choses. Quelle sera la taille de l'avertissement ? Nous retomberons des débats que nous avons déjà eus dans d'autres domaines. À mon avis, il est nécessaire d'avoir un plan sur la sortie de la dépendance de la presse spécialisée à l'égard de ces publicités.