Je ne suis pas du tout d'accord avec Mme Batho : il ne s'agit pas des drones qui existaient il y a vingt ans, mais d'une nouvelle génération qui est très au point et très précise. L'Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA), qui est une instance faisant foi, peut le démontrer. Le déport de produit, que l'on reprochait au traitement aérien classique, notamment par hélicoptère, n'existe pas : les drones survolent à une hauteur d'un mètre les rangs de vignes, que l'on peut même digitaliser. C'est vraiment du travail très précis. Il faut évoluer, madame Batho. Nous sommes certes des généralistes, mais certains d'entre nous peuvent avoir des connaissances plus précises de temps en temps. En l'occurrence, je pense pouvoir vous répondre point par point. M. Hulot m'a d'ailleurs adressé, ainsi qu'à M. Cesarini, qui a signé avec moi l'amendement CE1033, un courrier. Nous voulons moins de produits, et c'est justement ce que permettent les drones : les doses sont réduites de 50 %. Je vous invite à passer un week-end en Alsace et dans la vallée du Rhône pour voir comment on va faire.