J'ai pris longuement connaissance des études scientifiques les plus modernes et les plus récentes sur l'impact des produits phytopharmaceutiques sur la santé et sur la manière dont on peut s'en passer dans bien des domaines. Le progrès ne consiste à épandre des produits dangereux par des robots pour en protéger les humains, en oubliant l'impact sur la biodiversité, mais à éliminer prioritairement les substances les plus dangereuses. Voilà pour le premier rappel. Par ailleurs – et vous ne m'avez pas répondu sur ce point –, vos amendements dérogent à l'interdiction de l'épandage aérien qui a été instaurée par la loi française et par un règlement européen, alors que l'on peut déjà le faire dans des circonstances extrêmement précises : si vous voulez expérimenter, c'est possible sans qu'une nouvelle mesure législative soit nécessaire.