J'ai commencé à suivre ce sujet de près en 2014. Depuis, on a constaté une accélération majeure de l'effondrement de la biodiversité. Cette évolution est documentée scientifiquement. La science a beaucoup progressé : nous disposons de nouveaux éléments déterminants concernant l'impact extrêmement nocif des pesticides néonicotinoïdes. La loi doit aujourd'hui être à la hauteur des enjeux et des connaissances scientifiques.
Il n'est pas sérieux d'ouvrir, en 2018, un débat sur les pesticides néonicotinoïdes de quatrième génération qui ne seraient « pas vraiment » des pesticides néonicotinoïdes.
C'est le sens de notre amendement, que nous retirerons bien volontiers en faveur de celui du rapporteur.