J'entends le débat qui se déroule. Je souhaite que nous puissions avancer. Je n'ai pas d'idée toute faite sur ce sujet. Le problème, c'est que ces dispositions portent aussi sur les produits de biocontrôle. Pour le reste, nous mettons en place un travail pour restreindre les usages au maximum, ce qui est à mon sens beaucoup plus utile que de donner une définition des néonicotinoïdes.
Je rappelle aussi que l'ANSES a pris une position, et qu'il faut également tenir compte de l'Union européenne – y compris s'agissant de risques de contentieux.
Nous devons adopter une démarche qui prenne en compte nos engagements de protéger la biodiversité. Nous devons faire en sorte que, demain, il n'y ait plus d'articles de presse sur les abeilles en danger. De nombreux producteurs et exploitants reviennent à des pratiques agronomiques qui permettent le retour des abeilles sur les territoires.
Si l'amendement du rapporteur était adopté, comment pourrais-je avancer sans les éléments du biocontrôle qui seraient alors interdits ?