La politique de l'eau hiérarchise la protection de l'eau potable, les besoins des milieux naturels et les besoins économiques, qui ne sont pas discutables en ce qui concerne l'agriculture. La question est ensuite celle des volumes, dans un contexte d'accélération du réchauffement climatique où la réponse par le seul stockage me paraît assez obsolète, mais tel n'est pas l'objet de cet amendement.
Il vise à rappeler que les politiques publiques doivent être cohérentes. En d'autres termes, l'État ne peut pas financer d'un côté ce qu'il condamne de l'autre, et, quand une autorité responsable de la ressource en eau potable, à savoir l'agence régionale de santé, donne un avis défavorable à des projets de stockage d'eau, il n'est pas possible de faire comme si cet avis n'existait pas.