Avant de retirer mon sous-amendement, je veux dire que je ne comprends pas la brutalité de cet amendement qui vise à obliger les restaurateurs à mettre à disposition des doggy bag. Nous n'avons pas les mêmes portions qu'aux États-Unis qui sont en train de faire marche arrière sur ce système pervers qui existe là-bas : quand ils ont créé le doggy bag, les portions des plats sont passées de la taille S à XL puis à XXL aujourd'hui. Par ailleurs, l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH) a déjà proposé, depuis 2014, la possibilité d'utiliser le doggy bag, ce que les restaurateurs ont refusé.
J'ajoute que cette mesure n'a fait l'objet d'aucune étude d'impact. Il n'est pas utile d'ajouter une dose supplémentaire de contraintes à ce secteur qui connaît déjà des difficultés.
Le gaspillage alimentaire existe surtout dans la restauration collective et commerciale, dans les self-services, et non dans les restaurants. Je pense que l'on se trompe de cible.