L'expérimentation a déjà eu lieu depuis 2014 en Rhône-Alpes, à l'initiative de l'UMIH qui trouvait que c'était une très bonne idée. Mais elle s'est très peu développée, car les consommateurs n'osent pas demander de peur d'essuyer un refus. Dès lors qu'on le libère de cette crainte, on autorise le consommateur à demander un doggy bag, ce qui de toute façon restera une pratique marginale, parce qu'il faudra du temps avant que les comportements évoluent.
Pour répondre à la suggestion du ministre, je rectifie l'amendement afin que cette mesure entre en application le 1er janvier 2020, et non le 1er janvier 2019, ce qui laisserait près d'un an et demi au restaurateur pour aller acheter quelques barquettes – à un prix modique – chez le grossiste le plus proche.