Cela ne rentre pas dans le cadre du projet dont nous discutons. Le plan loup, porté par le Gouvernement, fait l'objet d'une période d'expérimentation de six mois ; nous ferons le bilan à son issue.
Je l'ai dit à plusieurs reprises, je suis attaché au maintien de l'agropastoralisme, et je suis attaché à ce que les éleveurs puissent se défendre. Ils ont la capacité de le faire, dès lors qu'ils sont attaqués et mis en danger. L'objectif est de diminuer la pression de la prédation, mais aussi de faire en sorte que les décisions soient prises par les territoires, par l'intermédiaire des préfets qui sont missionnés – en particulier le préfet Bouillon, coordinateur du plan loup – et pas entre le 57 et le 78 rue de Varenne.
Nous souhaitons, dans un autre cadre, maintenir la biodiversité et l'espèce du loup. Mais ce qui m'importe au premier chef, c'est que les éleveurs puissent se protéger. J'entends bien les appels qui sont lancés, j'ai eu l'occasion de répondre très régulièrement à des questions, qu'elles soient orales ou écrites, et d'aller sur place pour évoquer ce sujet avec les éleveurs. Nous restons vigilants dans l'application du plan loup et nous ferons le point dans six mois, quand nous aurons un premier retour d'expérience.