Monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, nous sommes tous conscients de la difficulté, mais une attente forte s'exprime et les États généraux de l'alimentation ont fait naître une grande espérance chez les agriculteurs dans le pays. La question du revenu agricole est essentielle : ne désarmons pas, gardons le cap !
Par ailleurs, je souhaite dire à mes collègues combien j'ai été surpris de la complexité de certains amendements. Nous oublions trop souvent que les amendements que nous déposons doivent trouver une traduction concrète dans la vie quotidienne de nos concitoyens. Nous parlons beaucoup, d'agriculture, d'agriculteurs, d'entrepreneurs, de commerçants et de distributeurs ; il convient de conserver cette réalité en ligne de mire.
Monsieur le ministre, j'entends parfaitement que les rapports exigent beaucoup de travail de la part des services. Nous avons besoin de tels documents et de rapports d'étape pour faire le point ; mais nous devons avoir conscience de la charge que leur préparation représente.
Enfin, merci, monsieur le président, pour votre manière tonique de mener les débats. Merci aussi au rapporteur, dont je dirais que c'était la mission, et surtout au ministre pour sa présence tout au long de nos débats. Merci de garder les pieds sur terre : on voit bien que vous êtes un gars de l'Ouest ! (Sourires.)