Les aliments parcourent parfois des milliers de kilomètres avant de se retrouver dans l'assiette du consommateur, ce qui engendre un excès de « kilomètres alimentaires » ayant un impact écologique négatif par la pollution, le bruit et la consommation de carburant.
Bien entendu, la seule notion de circuit de proximité ne garantit pas la qualité des produits alimentaires, mais les circuits longs profitent bien plus à l'agrobusiness et aux professionnels du transport qu'au consommateur final. À titre d'exemple, les ingrédients d'un yaourt industriel parcourent 9 115 kilomètres avant de se retrouver dans notre frigo…
La notion de circuit court est définie depuis avril 1999 par le ministère de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche comme un mode de commercialisation des produits agricoles qui s'exerce soit par la vente directe du producteur au consommateur, soit par la vente indirecte, à condition qu'il n'y ait qu'un seul intermédiaire. D'après un avis du Conseil économique, social et environnemental, en pratique, il n'existe pas de norme officielle pour les circuits de proximité, la distance maximale pouvant varier en fonction du type de produit concerné.
Notre sous-amendement CE2131 prévoit que l'impact du transport longue distance est pris en compte dans l'établissement des niveaux d'exigence environnementale des produits.