La situation n'était pas évidente et je ne sais pas comment j'aurais fait.
J'en viens à l'essentiel, qui me travaille. C'est bien beau ! Nous examinons les articles d'un texte qui, certes, sont importants, mais qui pourraient paraître à certains relativement subalternes, tant que nous n'avons pas réglé la question de savoir si la France est encore un pays de démocratie, lorsqu'il faut aligner des millions d'euros pour avoir le droit de passer dans de grands journaux, à la télévision ou dans les autres médias, et faire partie des cinq qui comptent à une élection présidentielle, puisque, nous l'avons vu, tout dépend aujourd'hui de cette élection.
Il serait de bonne politique de savoir d'où vient l'argent des super-favoris, parce qu'entre un budget de 30 millions d'euros et un budget de 200 000, il y a une différence. Et cette différence est d'autant plus criarde lorsque l'ensemble des médias vous ferment la porte au nez pendant un an, alors que vous avez des choses à dire. Certes, il reste les trois dernières semaines, mais vous n'êtes pas entraîné et n'avez pas la parole en bouche, alors que vous savez tous que c'est très important pour l'orateur, pour faire passer ce qu'il a à dire. Au contraire, vous apparaissez avec un gros accent et on ne comprend pas ce que vous dites.