Je vous remercie, monsieur le président, de cette pause que qui nous a permis d'échanger sur le véritable enjeu de ce texte : il faut entraîner notre agriculture là-dedans. Si je reprends une métaphore cycliste, nous avons un beau col à grimper. Le Tourmalet, c'est déjà très dur, mais en discutant, peut-être pourra-t-on emmener le peloton d'agriculteurs français jusqu'en haut. Mais si nous leur montrons l'Everest, à atteindre en trois ans, jamais les agriculteurs ne croiront que l'objectif est possible. La trajectoire est la bonne, mais la pente est trop raide. Mieux vaudrait fixer des objectifs plus progressifs.