J'ai été convaincu par les arguments de M. le ministre sur mon sous-amendement CE2124, et je le retire. En revanche, fort de l'expérience de ce qui s'est fait dans les Pays de la Loire pour favoriser les circuits courts de qualité, je persiste à penser que la proposition faite dans mon sous-amendement CE2125, qui implique notamment un ou plusieurs exploitants agricoles, permettrait justement de nous prémunir des « circuits courts internationaux ». Nous en rediscuterons d'ici à la séance, mais cela me semble une bonne solution. Mais j'ai apprécié toute cette discussion sur ce que coûte cette qualité, sur ce que l'on veut faire, et sur ce que l'on assume pour ce faire. Précisons que tout cela ne coûtera pas forcément plus cher au consommateur. Premièrement, le gaspillage alimentaire coûte 28 centimes, et même 70 centimes par repas et par convive si l'on intègre les coûts indirects. Deuxièmement, il faut sortir du modèle actuel, qui est mauvais pour nos agriculteurs ; je vous rappelle ce chiffre hallucinant : deux tiers de la viande consommée dans les cantines scolaires en France sont importés… On marche sur la tête ! L'amendement du Gouvernement va permettre d'aller dans le bon sens, et de respecter cette promesse d'Emmanuel Macron.