Vous avez raison, monsieur Bazin : il y a une véritable attente des consommateurs, de nos concitoyens sur l'étiquetage des produits mentionnant l'origine des ingrédients qu'ils consomment.
Une expérimentation, lancée par mon prédécesseur, est en cours sur l'origine du lait, sur les produits laitiers et sur l'ingrédient viande dans les produits alimentaires. Elle fera l'objet d'une évaluation à la fin de l'année. Je suis de ceux qui veulent poursuivre dans ce sens, mais avant de prendre toute nouvelle disposition concernant l'information sur l'origine des viandes, je souhaiterais que nous puissions d'abord en tirer les enseignements. Je rappelle que certains de nos voisins européens ne sont pas favorables à l'étiquetage du lait parce qu'ils considèrent avoir perdu un certain nombre de marchés depuis l'instauration de cette expérimentation. Notre objectif, c'est de tenir bon, d'entraîner d'autres pays européens à travailler sur ces questions : la Slovénie et la République tchèque, notamment, de même que l'Italie, où l'on trouve beaucoup de produits sous indication géographique, et qui souhaite mettre en avant l'origine des ingrédients.
Attendons donc l'évaluation de l'expérimentation à la fin de l'année. Nous aurons l'occasion de prendre d'autres décisions par la suite.
Je suis donc défavorable à cet amendement.