Nous n'avons pas rencontré de freins ou de problèmes juridiques particuliers, mais des difficultés liées à la communication. Il s'avère ardu de faire comprendre aux habitants ce que sont les compétences de la ville : les premières années, nous avons reçu de nombreux projets relatifs à l'environnement des stations de métro et il a fallu que nous expliquions que cela relevait de la compétence du STIF et de la RATP. Si l'État venait à mettre en place un budget participatif au niveau national, il est fort à parier que les habitants proposeraient des projets relevant de la compétence de la région ou du département.
Comme l'expliquait à l'instant Mme Baste-Deshayes, les participants distinguent mal le fonctionnement de l'investissement et ne comprennent pas toujours que les projets ne doivent pas induire d'importantes dépenses de fonctionnement.
Nous devons garantir l'anonymat du vote en ligne, quand bien même la personne doit s'identifier, comme lors d'un vote classique. Cela implique que nous lui demandions de spécifier si elle souhaite recevoir la lettre d'information. Le vote est bien distinct des opérations de communication ultérieures.
S'agissant des perspectives, nous remarquons que les habitants veulent participer à la mise en oeuvre des projets, ce qui implique une nouvelle démarche de participation.