Oui, c'est ce que l'on appelle les protocoles infirmiers de soins d'urgence (PISU), qui ont été élaborés conjointement par la SFMU et la Fédération nationale des sapeurs-pompiers, pour les zones dites « blanches », où l'on rencontre des difficultés d'accès aux soins urgents. Mais c'est une autre question que celle des soins non programmés.
Ce que vous avez dit, monsieur le rapporteur, est très important. Il faut sécuriser les praticiens qui interviennent dans le cadre des soins non programmés, car les patients ne savent pas s'ils relèvent d'un soin urgent ou d'un soin non programmé. Du reste, les praticiens libéraux qui travaillent en lien avec la régulation ont un contrat apparenté au service public, qui les sécurise sur le plan médico-légal. Ainsi, patients et praticiens sont sécurisés.