Nous échangeons régulièrement avec la communauté médicale, notamment avec la Société française de médecine physique et de réadaptation (SOPMER). On s'appuie essentiellement sur des études réalisées à l'étranger pour montrer les effets bénéfiques de l'ergothérapie. Mais comme le modèle n'y est pas le même, on n'est pas absolument certain qu'on puisse transposer ces résultats à la France. On travaille donc à des études montrant l'efficacité de l'ergothérapie pour certaines populations en France. Mais il faut réaliser cette recherche. Un certain nombre d'ergothérapeutes s'inscrivent en doctorat, et la ministre de la santé et celle de l'enseignement supérieur et de la recherche ont annoncé la création d'une sous-section « réadaptation » du Conseil national des universités (CNU). C'est une réelle avancée.