Des informations qui nous parviennent, les ergothérapeutes peuvent participer aux maisons de santé. Nous avons d'excellentes relations avec les autres professions paramédicales. Nous siégeons ensemble au conseil des professions paramédicales de l'Union interprofessionnelle de rééducateurs et médicotechniques (UIPARM). Nous travaillons d'autant plus étroitement avec ces autres organisations que, par essence, notre pratique est interdisciplinaire. Le blocage est au niveau de l'assurance maladie qui, d'après ses réponses, ne s'inscrit pas dans une démarche d'ouverture de la nomenclature des actes pour financer des actes d'ergothérapie. De ce fait, au lieu de pratiquer un acte d'ergothérapie en ville, qui coûterait une cinquantaine d'euros, nous allons le pratiquer à l'hôpital, pour un coût beaucoup plus important. Les inégalités sont grandes sur le territoire entre privé et public. Cela dit, la stratégie nationale de santé ouvre depuis quelques années des possibilités de financement d'initiatives locales, mais cela reste très disparate.