C'est souvent par méconnaissance. Quand on évoque devant un médecin l'éventualité de faire prescrire un acte par un infirmier, il a le sentiment que l'on tente de transformer un acte médical en mission infirmière. C'est une erreur : il s'agit d'un acte médical qui peut être confié à un auxiliaire médical. Les médecins ont souvent l'impression qu'on les dépossède de leur pratique, mais ils n'en sont pas dépossédés puisqu'ils en sont à l'origine : ce sont eux qui décident de confier, ou non, une certaine mission à leur collaborateur auxiliaire médical. Il faut user de pédagogie pour faire disparaître ces réserves.