Intervention de Patrick Gandil

Réunion du jeudi 19 avril 2018 à 14h30
Commission d'enquête sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires

Patrick Gandil, directeur général de l'aviation civile du ministère de la transition écologique et solidaire :

Sur ce dernier point, je n'en sais rien, je n'en ai jamais entendu parler. La défense aérienne assure la couverture de tout le territoire en radars primaires. L'aviation civile n'en a besoin que pour assurer la sécurité près des gros aéroports. Mais l'outil du transport aérien, c'est vraiment le radar secondaire et le transpondeur.

Le brouillage du contrôle de commande est bien la base des systèmes de défense. On y procède à partir de systèmes fixes ; je ne sais pas s'il y en a près des installations nucléaires, mais c'est relativement facile à faire. Ou on utilise des systèmes mobiles, à savoir des fusées qui visent le drone et interrompent ses communications de façon très circonscrite. Le SGDSN avait lancé un appel d'offres portant sur des systèmes de détection – mais ils n'ont pas donné de visibilité à grande distance – et des systèmes de contrôle et de destruction dont le plus efficace était celui-là. L'armée de l'air s'en est équipée pour la protection de ses bases et les forces de sécurité en ont également.

Quant à acheter un drone militaire, je ne peux être totalement affirmatif, mais, franchement, je ne l'imagine pas une minute. Il y a très peu de producteurs, cela ne se vend pas à n'importe qui et coûte très cher.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.