C'est juste, si la trajectoire normale de l'avion passe au-dessus de la centrale nucléaire. S'il doit quitter cette trajectoire, on comprend avant, car un pilote ne vole pas librement. Le contrôleur lui a donné soit un cap, soit un point de repère inscrit dans le système de gestion de vol et, s'il s'en écarte, il est rappelé à l'ordre. Les cinq minutes sont donc un minimum absolu dans le cas improbable d'une trajectoire juste au-dessus de la cible et, de toute façon, il lui faut se placer au point favorable pour la chute. Sinon ce sera plus long, mais pas très long, bien sûr.