Intervention de Patrick Gandil

Réunion du jeudi 19 avril 2018 à 14h30
Commission d'enquête sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires

Patrick Gandil, directeur général de l'aviation civile du ministère de la transition écologique et solidaire :

Pas vraiment. Les radars militaires verraient l'avion et le fait que le transpondeur soit coupé serait assez surprenant pour donner l'alerte. Mais vous pensez sûrement à ce cas unique du vol de la Malaysia Airlines, qui a coupé le transpondeur et tous les systèmes de communication puis est parti vers l'Australie, autant que l'on puisse le savoir. En effet, un radar a une portée de 300 kilomètres et il n'y a donc pas de surveillance radar sur les océans : ce sont des recoupements de signaux de satellites sur les GPS qui ont été utilisés dans ce cas. Il faut que l'avion reste coopératif, mais quand l'avion ne dit rien, on ne peut le suivre sur l'océan. On entend parler de divers scénarios et je reste convaincu que le premier était le bon. Quoi qu'il en soit, il était possible, en effet, de couper le transpondeur.

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