Il faut inscrire la formation dans les bonnes pratiques cliniques (BPC), avec une action forte. Tous les professionnels doivent en bénéficier. Il s'agit d'investir des masses financières qui soient en conséquence. Une réserve, toutefois : il importe que les organismes formateurs soient certifiés. Nous voyons fleurir des officines qui font de la télémédecine depuis quinze ans, sans aucun background. Il faut y faire attention. L'un des moyens consiste à contractualiser avec les universités et à mettre en place des organisations avec des liens. C'est ce que nous avons fait à la SFT, puisque nous avons contractualisé avec sept universités.
L'intelligence artificielle, en l'occurrence algorithmique, apportera certainement une aide dans le cadre de l'association avec la télémédecine. En effet, elle permettra de faire des traitements semi-automatiques qui faciliteront le diagnostic. J'identifie, toutefois, un point de vigilance : les données sont une valeur, comme le sang ou les organes. Le don des données que font les usagers de la santé, que nous faisons tous, a une valeur. Il faut donc se montrer extrêmement attentif à leur sécurisation et vérifier qu'elles restent sur le territoire national et sont exploitées au service de nos usagers.