Je partage votre analyse, mais les professionnels de santé sont-ils prêts à accepter des contraintes, en matière de consultations avancées particulièrement ? J'entends ce qui a été dit au sujet de la qualité des soins et je suis d'accord avec l'idée que l'on ne peut faire de la chirurgie partout, mais si les orthopédistes ne se déplacent pas pour faire une consultation à 60 kilomètres, que fait-on ? On installe le grand-père dans un taxi ou un véhicule sanitaire léger (VSL), et l'assurance maladie se trouve devoir régler pour quelque 7 milliards d'euros de frais extra-médicaux en 2017. Je préférerais allouer 2 milliards d'euros supplémentaires à l'offre de soins classique.