Les relations avec les entités privées concernent surtout la validation des prévisions macroéconomiques.
Nous avons passé un protocole d'entente avec le ministère de l'économie en vertu duquel nous recevons, un mois avant la parution, une prévision provisoire. Nous l'évaluons en la comparant avec d'autres prévisions : la nôtre, réalisée avec le modèle économique dont je vous parlais à l'instant ; et trois autres, réalisées ad hoc, en se fondant sur les mêmes hypothèses que celles utilisées par le ministère de l'économie, par les trois instituts privés indépendants nationaux. Finalement, nous utilisons quatre prévisions, que nous comparons aux prévisions officielles du Gouvernement.
Puis, un échange s'engage avec le ministère de l'économie. Normalement, dans ce cadre, des modifications sont apportées aux prévisions initiales, et cette procédure s'achève par notre validation de ces prévisions. Ce fut presque toujours le cas, à une exception près.
Quand nous présentons le résultat de cet exercice au Parlement, nous comparons nos évaluations avec celles du Gouvernement et des trois instituts privés. Nous expliquons au Parlement les raisons pour lesquelles, à la lumière de ces prévisions, nous avons décidé de valider ou de ne pas valider. Vous voyez que le processus est très transparent.
Nos relations avec ces trois instituts de recherche privés ont un coût annuel de 100 000 euros au total. C'est le poste de dépense principal s'agissant du recours à l'expertise extérieure. Les relations avec d'autres experts privés, experts universitaires ou consultants, s'élèvent à environ 20 000 ou 30 000 euros par an.