… a été entendue par chacun de ceux qui ont fait campagne. La question des moyens mis à disposition des anciens responsables politiques de haut rang prête d'ailleurs à tous les fantasmes, à toutes les exagérations, à toutes les dérives, à tous les populismes ! Nous aurions intérêt, par la transparence, par une mesure simple – et l'amendement, tel qu'il est rédigé, a cette simplicité – , de mettre fin à l'espèce de course médiatique qui agite les réseaux sociaux sans correspondre à la vérité.
Je suis surpris, pour ne pas dire choqué, d'entendre Mme la rapporteure nous rétorquer qu'il suffit de poser une question écrite – elle pourrait d'ailleurs opposer la même réponse à tous les amendements, nous irions beaucoup plus vite ! Encore faudrait-il que le Gouvernement réponde dans les délais aux questions écrites, ce qui est loin d'être le cas.
Par ailleurs, madame la ministre, vous affirmez que toutes les informations sont disponibles : certes, mais nous n'avons pas forcément les moyens de faire la compilation de tous ces éléments. De plus, tout n'est pas disponible puisque certains moyens – notamment les officiers de sécurité mis à disposition – ne figurent pas dans les décrets que vous citez.
Si on veut redonner confiance, pour rester au coeur de ce que doit être ce texte, cet amendement, très soft, demandant simplement la remise d'un rapport, me semble de bon aloi.
Vous avez raison : si vous le refusez et si la majorité le refuse, il faudra sans doute passer par une mission d'information, mais vous avouerez que ce serait faire perdre beaucoup de temps au Parlement, alors que le travail pourrait être fait beaucoup plus simplement. Revenez donc sur votre position ! Je vous appelle, mes chers collègues, à voter cet amendement pour être à la hauteur des attentes des habitants de ce pays et de nos électeurs.