Nous approuvons également cet amendement, lucidement et sans démagogie, et sans considérer que la République n'aurait pas à se soucier du devenir de ses anciens présidents. Je veux rappeler d'ailleurs que le précédent gouvernement avait pris un décret le 4 octobre 2016 pour organiser la dégressivité des moyens accordés aux anciens présidents de la République.
C'est une question sur laquelle il y a un besoin de transparence car les débats et les questions sont lancinants, comme l'a très bien rappelé Yves Jégo. Le caractère discrétionnaire de l'attribution d'un certain nombre de moyens pose question, même si l'on peut comprendre que, pour certains anciens ministres de l'intérieur ou gardes des sceaux, il existe un enjeu relatif à la sécurité. Tout cela doit donc être exposé clairement.
Notre ancien collègue René Dosière avait l'habitude, chaque année, de rendre certaines informations publiques. Mais comme cela relève en grande partie de l'exécutif et des moyens matériels accordés par l'exécutif, je trouve légitime que le Parlement demande au Gouvernement un rapport nous permettant ensuite, éventuellement, de légiférer sur cette question.