Vous savez comme moi, monsieur le député, que, sous l'empire de l'état d'urgence, un grand nombre d'actes au bilan autrement plus lourd ont été commis et que le passage à l'état d'urgence produisait certes un effet mais n'a jamais interdit un acte isolé, ni même la commission d'attentats bien plus graves.
En sortant de l'état d'urgence, nous avons souhaité doter l'arsenal juridique français des instruments qui nous semblaient nécessaires pour garantir ce niveau de sécurité.