En effet, après les vingt-quatre dons non conformes, après la possible utilisation des moyens de la métropole et de la ville de Lyon, alors dirigée par le futur numéro deux du Gouvernement, voilà maintenant les incroyables ristournes révélées par la presse ! L'octroi d'importantes remises sur ses prestations de campagne étonne tous les élus qui ont eu affaire avec la commission des comptes de campagne. Nous pouvons légitimement nous interroger sur la contrepartie d'une prestation remisée à 100 %. N'est-ce pas une manière déguisée de faire un don, don qui provenant d'une entreprise est, vous le savez, totalement illégal ?
La commission elle-même s'est émue de ces promotions exceptionnelles « d'un pourcentage anormalement élevé ». Alors, y a-t-il eu des contreparties ? Monsieur le secrétaire d'État, vous connaissez le proverbe populaire : les bons comptes font les bons amis. Serait-ce en vertu de cet adage que l'un des dirigeants d'une des sociétés ayant fourni des prestations avec des remises dignes d'une troisième démarque occupe aujourd'hui le poste de responsable du pôle images et événements de l'Élysée ?