Seules 17,5 % des victimes de violences sexuelles à l'extérieur du ménage osent porter plainte parce que les conditions pour les accueillir ne sont pas pleinement réunies. C'est la raison pour laquelle cet amendement vise à créer un climat de confiance entre la victime présumée qui veut déposer plainte et les représentants des forces de l'ordre, en permettant à cette dernière de demander à être accueillie et entendue par une personne du même sexe. Il s'agit d'encourager la victime à exposer le viol ou l'agression sexuelle qu'elle vient de subir. Pour nombre de victimes, l'agression est un traumatisme, mais la raconter en est un second. Il faut donc créer un climat rassurant.