Je suis désolé de devoir faire ma première intervention comme président de groupe dans de telles conditions. Quelques-uns, sur les bancs de l'Assemblée, doivent partager mon regret.
Je rejoins les propos de M. Ferrand, qui a pris acte de la décision du groupe Les Républicains de ne pas participer au bureau en raison de l'état où en sont, à ce jour, les discussions. Mais je prends également acte du fait que M. Ferrand a précisé que nous sommes dans une situation provisoire.
Monsieur le président, nous devrons tout faire pour apaiser le climat mais nous devons aussi nous mettre au travail : c'est pourquoi nous avons besoin d'élire un bureau. Je ne mets personne en cause, mais nous sommes, ce soir, dans une situation de blocage. C'est pourquoi nous devons passer au vote. Même si cette solution est transitoire, elle nous permettra d'avancer. Nous devrons ensuite faire valoir les droits de l'opposition, parce que nous avons besoin d'une opposition qui puisse faire son travail.
Notre groupe se joint à la proposition de Richard Ferrand, dont nous prenons acte du caractère transitoire, car elle nous permettra de travailler ensemble.