Cet amendement vise à renforcer l'arsenal juridique protégeant les mineurs de l'accès à la pornographie. Des mesures en ce sens existent, mais elles ne sont pas appliquées. Notre amendement reprend la suggestion du professeur Israël Nisand qui, à l'occasion d'un colloque à l'Assemblée nationale, le 23 septembre 2016, affirmait avec force : « Il faut dire combien l'exposition des enfants à la pornographie est nocive ! », notant qu'elle représentait un « trouble pour la construction de la personnalité de l'enfant ». Cet amendement vise à mieux protéger les gosses ; il offre également l'occasion de poser le problème de la responsabilité des fournisseurs d'accès et des moteurs de recherche.