Le fichier national automatisé des auteurs d'infractions sexuelles et violentes est parfois décrié, mais il a prouvé son efficacité : il a permis, très récemment, d'identifier en quelques heures le meurtrier de la petite Angélique, à Wambrechies, dans le Nord. Nous pouvons améliorer encore cet instrument afin de mieux surveiller les individus concernés. Il pourrait aussi servir d'outil de dissuasion, les personnes concernées se sachant fichées et encadrées.
Toute personne condamnée à une peine de prison de plus de cinq ans pour des faits d'agression sexuelle est aujourd'hui inscrite dans ce fichier. Par cet amendement, nous proposons d'abaisser ce seuil à trois ans, afin qu'aucun individu dangereux n'échappe à cet outil.