La prise en charge des victimes mineures d'infractions sexuelles doit faire l'objet d'une attention toute particulière au regard des besoins spécifiques de ces victimes extrêmement fragiles. Les professionnels effectuant cette prise en charge doivent être formés le mieux possible aux besoins particuliers des victimes mineures. Les professions assurant cette prise en charge sont nombreuses : domaine socio-médical, médical, paramédical, judiciaire, police…
Si des mesures spécifiques sont d'ores et déjà mises en oeuvre, et il faut saluer ces avancées, les inégalités de prise en charge sur le territoire font l'objet d'un constat récurrent. J'insiste sur ce point. La réussite de l'accueil et de l'accompagnement du mineur dans la procédure pénale dépend en grande partie de l'effectivité des professionnels sur le terrain.
Il est donc indispensable de dresser un état des lieux de la question avant de se saisir des points à améliorer en la matière.
C'est pour cette raison que cet amendement no 258 demande au Gouvernement un rapport relatif à la formation des personnels impliqués dans la protection des mineurs dans un délai d'un an à compter de la promulgation de la loi.