Tout d'abord, les policiers reçoivent d'ores et déjà une formation en la matière, non seulement au cours de leur cursus initial, où elle est renforcée, mais également dans la formation continue. J'ai évoqué la MIPROF tout à l'heure.
Nous avons d'ailleurs décidé de renforcer ces formations pour les étendre, outre les policières et policiers, à leurs homologues des polices municipales et de la gendarmerie, ainsi qu'aux professionnels de santé qui se trouvent en première ligne dans le repérage.
En ce qui concerne les disparités territoriales, je partage tout à fait le constat qui a été établi. Mais je crois c'est précisément en mettant en place des politiques publiques département par département que nous parviendrons à lutter contre ces disparités.
C'est notamment pour cette raison que nous avons décidé de mettre en place des contrats locaux de lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Ceux-ci ont été présentés de façon détaillée hier par le député Thomas Mesnier : il s'agit de bonnes pratiques qui ont été repérées dans le cadre du Tour de France de l'égalité femmes-hommes. Nous allons les dupliquer afin que l'ensemble du territoire bénéficie d'un même niveau de formation, de dépistage et de prévention de ces violences sexistes et sexuelles. Avis défavorable.