J'ajouterai à ce que vient de dire la rapporteure que cette idée, intéressante en soi et attractive, a déjà été expertisée puisqu'un travail interministériel important a été mené pour savoir ce que coûterait une telle mesure : dès la première année d'application, son coût était estimé à au moins 400 millions d'euros, et sur la base d'une hypothèse assez restrictive – le rachat de trimestres pour les bénévoles les plus réguliers, c'est-à-dire s'engageant plus de cinquante heures par mois depuis plus de dix ans. Je partage bien sûr, monsieur le député, votre volonté de valoriser l'engagement des bénévoles, mais la piste que vous proposez semble tout de même extrêmement coûteuse pour les finances publiques. Raison pour laquelle le Gouvernement émet un avis défavorable.