La nouvelle organisation des métiers de la santé, avec, par exemple, les pratiques avancées et les autres modes de regroupement, ne va pas dans le sens d'une augmentation du temps médical. Selon les chiffres de la DREES de 2016, la diminution continuera jusqu'en 2024, avant que la tendance ne s'inverse grâce à l'apport de 1 500 médecins étrangers, dont le nombre a presque triplé en dix ans.
La question de la pertinence d'augmenter le numerus clausus doit donc être débattue, puisqu'il s'agit d'un levier qui prendra effet dans quinze ans, soit une augmentation du nombre de médecins en 2032.
S'agissant du CESP, votre question portait bien sur le versement d'une rémunération convenable dès la deuxième année, avec une obligation de rendre quelques années à l'État…