Personnellement, je suis prêt à venir.
Aujourd'hui, il y a un grand « boom » des assistanats partagés financé par les ARS : les assistants ont désormais un poste dans deux endroits différents – dans 99 % des cas, en CHU et CH. Et des réflexions sont menées pour faire du CH libéral, du CH privé, etc. Mais tant que ces assistants n'auront pas la possibilité réelle de devenir chefs de clinique, il y aura toujours un système de hiérarchie : chez les spécialistes, ce sont toujours ceux qui ne sont pas chefs de clinique qui seront dans ce dispositif-là. D'où deux effets pervers : d'abord, ce n'est pas attractif et, d'autre part, un nivellement par spécialité est généralement créé dans les réseaux de soins.
Cela reste une piste intéressante, car la présence d'un spécialiste n'est pas utile cinq jours sur sept. Mais il n'existe pas de solution miracle. Il est important de vérifier, par exemple, que les médecins sur place soient des MSU et que les conditions d'accueil soient attractives. Il convient d'analyser, territoire par territoire, comment ils se sont construits et organisés.