Intervention de Jean-Baptiste Bonnet

Réunion du mercredi 25 avril 2018 à 14h00
Commission d'enquête sur l'égal accès aux soins des français sur l'ensemble du territoire et sur l'efficacité des politiques publiques mises en œuvre pour lutter contre la désertification médicale en milieux rural et urbain

Jean-Baptiste Bonnet, président de l'Intersyndicale nationale des internes (ISNI) :

Je n'ai pas de chiffres à donner, mais quelques réalités peuvent être présentées au régulateur public qu'est la sécurité sociale. Typiquement, pour la chirurgie, il n'y a pas eu de revalorisation des actes – même des actes de base – depuis une éternité. De nombreux chirurgiens effectuent des assistanats et des « clinicats » pour avoir accès au secteur 2. Le remboursement de l'appendicectomie, par exemple, est de 130 euros environ. Et le matériel pour les prothèses de genou coûte bien plus cher que le remboursement de l'acte. Alors, certes, beaucoup de chirurgiens se mettent en secteur 2, mais c'est aussi parce que c'est le seul moyen pour eux d'être rentables.

Globalement, il n'est pas difficile de trouver des généralistes en secteur 1.

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