Effectivement, lors de la création du COSSEN, le nombre de postes nécessaires avait été estimé à soixante-dix-sept et il y en a actuellement treize de moins. Notre ministère est en règle puisqu'il a fourni tous les postes qu'il devait fournir. Est-ce suffisant ? Cette entité n'existe que depuis un an et le retour d'expérience ne permet pas de répondre de façon catégorique à cette question. Cela étant, il n'y a pas d'ambiguïté : le renseignement est un besoin tellement important qu'ils auront des effectifs supplémentaires s'ils en ont vraiment besoin.
Cette entité est placée sous la tutelle du ministère de l'intérieur et de notre ministère. Nous les voyons quasiment tous les trimestres. Je tiens à souligner que, dans la conjoncture actuelle, c'est un tour de force de créer une entité de toutes pièces avec, d'entrée de jeu, soixante-quatre postes comblés en moins d'un an.