Intervention de Benjamin Dirx

Réunion du mardi 13 février 2018 à 17h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Dirx :

Je partage entièrement l'exposé de Marielle de Sarnez et les propos de Didier Quentin. En deux jours et demi, nous avons eu quinze réunions. C'était donc assez dense. Je salue le travail de l'ambassade et celui de nos forces sur place.

En résumant, il y a trois axes sur lesquels nous jouons en même temps.

Le premier est celui de la sécurité, avec les problèmes de terrorisme, mais aussi de narcotrafic. Aujourd'hui, on vient du Maghreb pour remonter vers la Libye, puis vers l'Italie et la France. Les passeurs semblent emprunter le même chemin. On a besoin de nous pour superviser le processus de paix et l'application des accords d'Alger. Nous sommes là pour créer ce lien qui est fondamental. Il est important de pouvoir organiser les élections présidentielles, législatives, mais aussi régionales en avril. Cela semble compliqué, mais ce serait une réelle avancée.

En deuxième lieu, il y a l'éducation. Avec 200 élèves par classe, 70% d'illettrisme, des difficultés à trouver des enseignants et sept enfants par femme, la difficulté est importante.

Troisièmement, le réchauffement climatique est inquiétant, entre autres dans les zones intermédiaires où l'on a besoin d'eau pour irriguer.

En fin de compte, ces trois axes débouchent sur deux conclusions.

D'une part, cette terre est fertile au terrorisme. D'autre part, il y a le phénomène de la migration, avec notamment la fuite des cerveaux, avec des jeunes qui partent étudier à l'étranger et ne reviennent pas, et une migration illégale, avec le phénomène des passeurs. On ne nous a pas donné d'informations claires sur le sort des passeurs capturés.

Que faire aujourd'hui ? Nous devons être présents, même si nous ne sommes pas toujours bien vus. Notre aide n'est pas rejetée en tant que telle.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.