Madame la Présidente, mes chers collègues, depuis l'intervention française dans ce pays, la France a une responsabilité particulière dans la sécurité et la stabilité démocratique du Mali.
Plusieurs sources s'inquiètent aujourd'hui, suite aux renseignements donnés par la revue Jeune Afrique, de l'existence d'un risque d'interférence des militaires dans le processus des élections présidentielles.
Pouvez-vous nous indiquer si vous avez pu mesurer le poids de l'ex-général Moussa Coulibaly qui semble être l'homme fort de l'armée ainsi que les difficultés d'une armée qui tend à se rebeller régulièrement (manifestations importantes, refus de combattre etc.). Avez-vous constaté une réelle déstabilisation de l'État, de l'armée à quelques semaines des élections présidentielles ?