J'ai entre les mains la fiche remises par les représentants de l'AFD. Les sommes sont très modiques. Je vois qu'en 2016 l'AFD a accordé une subvention de 18 millions d'euros pour la seconde phase de développement local dans les régions du nord et du centre, une subvention 6 millions d'euros pour la seconde phase d'un projet d'appui à la diaspora. Ces deux concours ont bénéficié d'un fonds de 19 millions d'euros du fonds fiduciaire de l'Union Européenne. Ce sont des sommes assez limitées.
Je vois qu'au cours des dernières années, l'AFD a financé les secteurs suivants : eau potable et assainissement, qui sont essentiels, l'énergie avec la mise en valeur du fleuve Sénégal, le développement agriculture locale avec le soutien du développement économique des filières agropastorales des régions de Ségou et Tombouctou, ainsi que des actions rapides bénéficiant aux populations locales dans la région du nord et du centre qui subissent une grande insécurité. Un certain nombre de choses ont été faites mais je suis toujours étonné de constater que les sommes sont très modiques.
L'AFD a financé le domaine de l'agriculture, et l'éducation de base, avec depuis 2011 la construction de lycée ainsi que d'autres actions notamment pour renforcer la maîtrise de la langue française. Il y a aussi des actions dans le domaine du BTP avec la construction de deux centrales de formation aux métiers para-agricoles. Cela semble tout à fait essentiel.
Et puis il existe une aide aux acteurs privés à travers le développement du dispositif de garantie auprès du secteur bancaire pour l'aider à financer les investissements productifs des entrepreneurs des lignes de crédit aux banques et des opérations de micro et méso-finance.