Il y a quatre solutions possibles.
La première est la poursuite de la vie dans le camp.
La deuxième est la création d'une zone franche en Birmanie, qui serait sécurisée et dans laquelle les Rohingyas pourraient retourner.
La troisième consiste à les héberger sur une île, mais il faut savoir de quelle île on parle. Il y a beaucoup de fleuves au Bangladesh, avec des îles qui se forment et se défont rapidement. L'île dont il est question n'accueillerait que 100 000 réfugiés, et il n'y a rien dessus. Cette solution est utopique.
Enfin, quatrième possibilité, l'ouverture sur le Bangladesh et l'accueil de ce million de personnes, ce que le Bangladesh freine pour l'instant, ce qui est compréhensible de leur part.
Une personne d'un certain âge a dit que cela faisait quatre fois qu'elle partait et qu'il n'y en aurait pas de cinquième.
Des réfugiés se disent prêts à rentrer à condition d'avoir de la sécurité, mais aussi « de la justice ».