Tout d'abord, cet amendement n'a pas été jugé irrecevable au regard de l'article 40 de la Constitution.
Et puis, chers collègues, quand on parle de zones de montagne, il s'agit de 25 % du territoire national ! M. le ministre connaît cette réalité aussi bien que moi, sinon mieux. Sur ce quart du territoire national, les coûts d'aménagement sont tels que la construction n'est aujourd'hui plus possible. En ce qui concerne le très haut débit, la téléphonie mobile et un certain nombre d'énergies propres, notamment le gaz naturel, ces territoires sont déjà abandonnées. S'il n'est pas aujourd'hui permis de majorer cette taxe, comme le propose M. Brun, cela signifie tout simplement l'absence totale de construction et l'abandon de ces territoires. C'est là un problème qui transcende les clivages politiques.
Très sincèrement, monsieur le ministre, qui connaissez bien le sujet, il faut que nous essayions de trouver une solution d'ici à la séance publique.