Ce type de mesures peut être très favorable au début, car elles permettent aux bailleurs d'acheter très vite des logements et aux promoteurs de bénéficier des 50 % de réservation pour leurs projets, ce qui leur permet de vendre les autres.
Mais elles peuvent aussi conduire à des variations de prix dans le secteur de la VEFA allant de 2 100 euros à plus de 3 000 euros pour le même bailleur ; alors que nous parlons d'argent public !
Car ce qui compte, in fine, c'est le prix de sortie du loyer : plus celui-ci est élevé, plus le volume d'aide personnalisée au logement (APL) versé est important. Nous sommes donc confrontés à une spirale inflationniste négative qui fait que, selon que le promoteur paie ou non au bon prix, c'est la collectivité qui paie.
Il faudrait se pencher sur ces situations, car il y a beaucoup d'abus.