Je comprends la volonté de la majorité de teinter le projet de loi d'une touche sociale mais, même si l'idée est louable, il serait totalement contre-productif du fait du choc d'offre et d'investissement que le Gouvernement poursuit par ce texte pour transformer les immeubles de bureaux. Quel investisseur, au-delà des risques que nous avons déjà évoqués et des coûts induits par la transformation, prendrait le risque – on peut le regretter, pardonnez-moi pour cette approche très pragmatique – d'avoir un bâtiment occupé pendant une période transitoire avec, à la fin des fins, l'obligation certainement d'expulser l'association, même si ce n'est pas par la force, et donc de provoquer des situations encore plus dramatiques ?